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10 mai 2022

Episode 51 - Supputations...

Cinquante-et-unième commande proposée par l'Atelier en question(s) :
"Est-ce que vous l'avez croisé sur le marché ?" ;

Voyez plutôt... (allez ! vous avez bien cinq à dix minutes, chrono en main) 😎 


Vintage stories : " Supputations... "


-- Paris, IIème Brigade Criminelle, mi-avril ‘98 --
Le commissaire Henri Varlotta, malgré sa jeune trentaine, avait su capter l’attention des membres de son staff et, surtout, remporter l’adhésion de celles et ceux qui ne le connaissaient encore que par ouï-dire, lors de son discours d’intronisation.
Sa méthode, en matière de commandement, était simple : chaque agent avait son utilité, se devait d’en être responsable envers le citoyen comme ses collaborateurs, et, si chacun de leurs avis comptait, la décision finale incombait à leur chef qui en assumera, seul, les conséquences.

A présent que leur chef avait rejoint son bureau, les agents reprenaient place aux espaces dévolus à leurs diverses tâches. Parmi, la “garde rapprochée” de Varlotta (ceux qui l’ont suivi, depuis Lyon, dans la précédente et sa nouvelle affectation parisiennes), un carré d’enquêteurs se concertait au sujet du major Robert Merle.
Karin, Michelle, Luc et Germain, mis dans la confidence par Varlotta, furent les seuls à n’être pas surpris de l’absence du major, en ce jour de prise de fonction de leur chef. Varlotta leur ayant donné l’ordre expresse de retrouver le major et de le ramener, au besoin manu militari, au siège de la brigade, les agents élaboraient donc une stratégie pour leurs investigations.

Passionnée des toutes nouvelles technologies, dont l’internet qui ne cessait de s’étendre à tous les secteurs du monde moderne, Karin se chargerait de recouper certaines données plus ou moins privées dans “l’historique” du major.
Michelle et Germain s’emploieraient à retracer les déplacements de Robert, depuis son escapade en Loire-Atlantique, ainsi qu’à fouiller les dossiers traités qui pouvaient potentiellement susciter quelque aversion à son endroit.
Quant à Luc, le plus proche d’entre eux tous de Robert, pour avoir été son voisin de chambrée dans les Cadets de la police, il interrogerait le terrain, notamment les indics et le “menu fretin”…

Principale difficulté à leur enquête : son étendue. Il leur faudrait, en effet, investiguer à la fois à Lyon et à Paris.

“- Tu comptes commencer par où ? demanda Michelle à Luc.
“- Paris, affirma l’officier sans hésiter. Puisqu’il s’est manifesté, pas plus tard qu’hier, au domicile des Varlotta. Et puis, il me paraît évident que, s’il agit en sous-marin, il ne peut y avoir qu’une raison, à cela…
“- Tu veux parler de l’embuscade ? avança Germain.
“- Clairement ! confirma Luc. D'ailleurs, je vous engage tous à commencer par cette piste. C’est la plus chaude qui soit.
“- C’est pas faux, approuva Karin.
“- C’est clair ! appuya Michelle.
“- C’est bon pour moi, conclut Germain. Donc, comme dirait Varlotta : « les affaires reprennent ». Pour Bob…
“- Pour Bob ! reprirent-ils tous en chœur.”

Quelques instants plus tard, à l’angle d’Aubervilliers et de la rue Riquet, le lieutenant Luc Diamant prenait à partie La Grande Léone, travelo notoire, dont l’indépendance totale lui permettait de s’épancher quand bon lui semble et son acolyte de prédilection, Le Blond, un jeunot marqué par l’hépatite C.

Passées quelques politesses agrémentées de ragots locaux, Diamant exposa le sujet de ses interrogations à la paire familière.
“- Tu dis qu’il serait revenu quand dans le coin ? demanda La Grande Léone.
“- Autour du week-end dernier, je dirais, proposa Luc Diamant. Vous ne l’auriez pas croisé sur le marché, mardi, par hasard ?”
La Grande Léone et Le Blond se regardèrent brièvement.
“Ben non… dirent-ils d’une même voix.”

Diamant n’en douta pas.
Il lui restait, cependant, une batterie de questions sous le coude, pour la plupart desquelles il obtint de précieuses réponses.

XP

>la suite<

___

[précédent]


Pour embrasser tout le fil du feuilleton.


tiniak ©2022 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
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Le feuilleton développe à présent sa DEUXIÈME PARTIE
Intitulée 
"vintage stories", elle opère un retour sur les motivations des personnages, principalement autour de celles qui conduiront Anne-Sophie Grangier, mère du personnage central, à convaincre Sophronyme de renverser le modèle mondial dominant. 

Le principe de publication demeure le même; il répond aux questions hebdomadaires posées par l'Atelier en question(s), proposé par AnnickSB (que je ne remercierai jamais assez pour cette intiative).

 

 

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  • Ma poLésie est une aporie animale et smirituelle que je vous offre de caresser, à l'impromptu. D'accord, j'ai la paronomase au bord de l'asyndète, mais je me soigne aux vers ! TANT QUE DURERA LA GUERRE !! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ !
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Poésie ! Poésie ! Tout naît en poLésie !

...le fleuve débitant sa musique immuable...

...le goûter qui mûrit au fond de mon cartable...

...le livre qui m'oublie et peuple mon chevet...

...la raison vacillant au détour d'un sonnet…

 

poLésie, mon pays, où n'est que poésie !

...la rue qui va son train vers l'Autre, à son endroit...

...la pierre de Caen nue, orangée par le soir...

...le balcon dégarni par un soudain hiver...

...au front de la mairie le trident délétère...

 

Poésie sans parti que d'être bonne amie

...me déflorant, tu m'aimes...

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...je te crie sur mon bras...

...tu t'écris sous mon pas...

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