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17 février 2011

...et vola l'étale âge

Il en sera de l'un l'autre
toujours à grappiller ici,
à hurler fort avec les chiens.
Je n'en veux rien
que l'un des "si"
ne souhaite seul et pour lui-même
(et son lot de paramécies)

À la fin du pot, comme l'aiment
  les heurts ouvrables
  les guitares sans nom
  les vins serviables
  et des réverbères les capuchons
Rien qu’ils me valent...
Ni d'aller ricocher
mon entier sur le fleuve étale

Le jour couvé par sa garniture nocturne
bouge un peu, et me cass' les burnes !
Taisez-vous, oiseaux de Pâleur
Ne mettez-pas au ciel rêveur
encore cette aube sans suées
qui me ramène à séjourner
toujours plus loin de ma panse, et
de chercher partout mon toutou
mon chien, son lien à mon sang fou
- il a le matin en horreur...

Je me saisis d'un papillon
incapable de mouvement
pour m'en rehausser la paupière
Et, non !
Décidément,
je n'ai pas le goût des chaumières

Rien ne me va
Rien ne va plus
que boire à tes babines nues
Ma chienne

Allons, finissons la semaine
en hurlant
avec nos semblables tourments
que les sages
demeurent sur leur étalage

 

BD011_dog-guiliguili

tiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Illustration : Samuel Cochetel

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  • Ma poLésie est une aporie animale et smirituelle que je vous offre de caresser, à l'impromptu. D'accord, j'ai la paronomase au bord de l'asyndète, mais je me soigne aux vers ! TANT QUE DURERA LA GUERRE !! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ !
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(manifeste poLétique

Poésie ! Poésie ! Tout naît en poLésie !

...le fleuve débitant sa musique immuable...

...le goûter qui mûrit au fond de mon cartable...

...le livre qui m'oublie et peuple mon chevet...

...la raison vacillant au détour d'un sonnet…

 

poLésie, mon pays, où n'est que poésie !

...la rue qui va son train vers l'Autre, à son endroit...

...la pierre de Caen nue, orangée par le soir...

...le balcon dégarni par un soudain hiver...

...au front de la mairie le trident délétère...

 

Poésie sans parti que d'être bonne amie

...me déflorant, tu m'aimes...

...et t'effeuillant, je sème...

...rien n'est plus indicible…

 

poLétiquement pris de fièvre inassouvie

...je te crie sur mon bras...

...tu t'écris sous mon pas...

...nous sommes l'Un Possible...

 

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