Faces - et si ?
Une logorrhée orientée (en correspondance)
vers une mienne amie en écriture : Delphine,
à renconter sur "Les faits Plumes".
C’est trop de farce
oh, tant de faces
à se la jouer Jean-Sans-Peurs
dès qu’on en voit sourdre les pleurs
au-delà des cols de chemise
marris tous les Con-Se-Le-Dise
bien navrée la baratte au beurre
et la crémière
de se nouer le soutien-gorge en jugulaire !
Quel carrousel
sempiternel
que ces missels brandis bien haut
avec, en fond, les hauts-fourneaux
(d’où ne jaillit plus d’arc-en-ciel)
le piaillement des étourneaux
déjouant les nuées normandes
jusqu’à Ostende
et, tout du long, la vaste farce
feignant d’ignorer la menace
Ris donc ! Ris donc, Bellérophon !
Pas plus de Téléfon-Qui-Son
que de grise barbe au menton
de ce précieux Achille Talon;
allons, allons…
Allons plutôt à Liverpool
(y rendre hommage à Nicola,
la Poule-Cool qui m’habita)
et, allez ! Come on sur son scoot
(oui, je devrais dire : Vespa)
Mais quel désastre
que ces Sans-Piastres
paume tendue vers un vain miel
tandis que passe au carrousel
une farce de distants ciels
dont la fille n’est qu’une garce
dûment baguée
pour rentrer comme il faut, tout droit, au pigeonnier
Qui, moi ?
Quoi, moi ?
Et ce serait quoi, ma parade ?
Regarde bien ma limonade…
tiniak ©2022 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
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