possiblement
Je me tenais à l'orée bée de l'impossible
au lent ballet de ciels navrés, en robes cuivre
le mouvement de mes pensées cherchant l'accord
fertile et propre à m'assurer nouvel essor
Pour la suivante se pliant, révérencieuse
une vague à rebours, à mes pieds délicieuse
a regagné les profonds cours d'un rêve atlante
où j'aime à jouer, aveugle et sourd, une patiente
Dans le suspens de cet instant, le jour se fait
déchirant l'ombre et ses tourments; je m'y connais !
La question qui me pressait tant s'est évanouie
à l'endroit même où se répand le fleuve Oubli
Ton pas, soudain, m'approche, audacieux et sensible
sans rien de vain en poche et désireux de vivre
avec, autour, l'obsidienne des Saturnales...
et loge dans ma main la tienne, Vespérale
Et la vague, et le ciel, et le sable, givrés
échangent, à nos doigts, tous leurs anneaux cuivrés
fondus aux mêmes forges
tiniak ©2021 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
+ un titre de George...