Crépuscule sans adieux
C’est l’heure en or
ici, encore
et j’attends que tu y paraisses
Rêvant ce temps, je me confesse
au goëland
las, sous le vent
Et ça coule depuis la mer
ces trésors changeant de lumière
normande à souhait
Pauvres pavois
que ces bourgeois
déambulant sur les parvis
Un ange passe…
et les voici contrits sous sa menace
Sous la menace de quoi, donc
si ce n’est de Bellérophon
au cœur dévoré de chagrins ?
Ce n’est pas rien
cet abandon !
d’où saigne un timide garçon
Un soir de plus
couvre la rue
et chacun de courber l’échine
L’heure est mutine
et n’en veut plus
de ces postures entendues
Et te voilà !
J’ouvre les bras
où tu viens prendre domicile
tiniak ©2022 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK