sonné !
La Rue Froide, jamais ! ne m'a paru si molle
ni la pierre de Caen si chaude que l'orange
et ça chante alentour quelques patois étranges
quand des plants, s'étudiant, font la rentrée des colles
T'ai-je dit comme au soir ta rousseur me rappelle
au point du vain espoir et sa rengaine meuble ?
Mon fantôme, à croupir au bas de ton immeuble
sifflote un ressenti qui respire à grand peine
Et ça tonne ! Et ça tonne ! et pour tout le poitrail
à navrer les clochers au-delà des parvis
avec de la nausée par tous les soupirails
Quoique sourde et intime la note est un cri
sans qu'aucun Duguesclin n'arrive à dégainer...
En reste abasourdi, en tout quartier sonné !
tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK