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9 septembre 2020

Un vent... (je prends)

pvpp2019_CHEN-drowned-street

Un vent plus lent et gourd
formait des plis serrés
roulant de la marée
à contre-sens du cours

Ainsi, mon sentiment
soufflait à la surface
d'un amour dans l'impasse
un bon peu de tourment

Je ne m'en ouvris pas
- à quiconque, c'est sûr !
En léchais la blessure
à chacun de mes pas

Le fleuve allait son train
immuable et plein d'ombre
(s'y noaillaient, en nombre
feuillages ou destins)

Et le mien, sur la berge
hésitant à poursuivre
(pourtant qu'il faille vivre)
se demandait : " que sers-je ?"

Alors, disons... un blanc
plutôt sec et fruité
que, le coude levé
trinquerons t'au plus franc !

L'heure et tout son cortège
eurent bientôt passé
sans m'avoir délivré
de tout ce qui m'agrège

J'embrasse un peuplier
- quoi d'autre, vain amour ?
Bientôt fini le tour
et retour au quartier

tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

(de l'Une ?)                               (ou l'Autre ?)


Illustration : Joëlle CHEN.


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  • Ma poLésie est une aporie animale et smirituelle que je vous offre de caresser, à l'impromptu. D'accord, j'ai la paronomase au bord de l'asyndète, mais je me soigne aux vers ! TANT QUE DURERA LA GUERRE !! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ !
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(manifeste poLétique

Poésie ! Poésie ! Tout naît en poLésie !

...le fleuve débitant sa musique immuable...

...le goûter qui mûrit au fond de mon cartable...

...le livre qui m'oublie et peuple mon chevet...

...la raison vacillant au détour d'un sonnet…

 

poLésie, mon pays, où n'est que poésie !

...la rue qui va son train vers l'Autre, à son endroit...

...la pierre de Caen nue, orangée par le soir...

...le balcon dégarni par un soudain hiver...

...au front de la mairie le trident délétère...

 

Poésie sans parti que d'être bonne amie

...me déflorant, tu m'aimes...

...et t'effeuillant, je sème...

...rien n'est plus indicible…

 

poLétiquement pris de fièvre inassouvie

...je te crie sur mon bras...

...tu t'écris sous mon pas...

...nous sommes l'Un Possible...

 

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