Là, l'est venue (puis repartue)
Aller… Venir…
Sans fuir, sang fuir
et puis
(pour ne pas se mentir)
détourner le regard
devant, des zombies
la sombre ire
se pavanant sur les trottoirs
affichant leur fanal « Trop tard ! »
Ah… ! L’avenir…
est-ce l’étrange promenade
où le cœur vient battre chamade
en repoussant plus loin le pire
ou le terrain où la Camarde
a confit de ses embuscades
afin d’en rire, débraillée
parmi tous les songes morts-nés ?
À la venue
d’un sang ému
savoir se caresser la veine
mettre en veilleuse nos vertus
pour satisfaire un franc Vers-Tu
contre les vaines, quotidiennes
injonctions de vilains Ubu
et promener, sur l’avenue
main dans la main, sans autre but
que de s’émouvoir, l’âme pleine !
Ah, l’est venue
puis repartue
libre toujours – c’est bien l’enjeu…
Pour trésor, j’en garde les yeux
et la paume chauffés à blanc
rendu à l’ombre des passants
dont, mollement, m’intéressant
je suis le flot, le regard mû
par leur prégnante allée-venue
tiniak ©2023 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
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