Elles s'y voient !
Une lecture à rebours de certain amour d’Arthur.
Oublie ce que tu sais du bleu qui font les ciels
Mélange-toi au mieux avec leurs décibels
Et sonne ton clairon au pied de Jéricho
Gravant ton nombre d’or plus fort que le marteau
A cet endroit blessant tant d’orgueilleux missels !
Un vif embrasement révoquant l’Atlantide
Tourmentera l’élan des ataviques ides
En un cycle nouveau, d’un vert tendre et joyeux
Rendu au féminin, à son bijou soyeux
Il en naîtra des orgues d’étrange harmonique
Nœud gordien pour la morgue des sombres cantiques
Ici, un rougeoiement se fera délivrance
Là, où les agrégats n’assuraient pas jouvance
Oublie ! D’oubli, c’est l’heure en lisière du jour
Tout sourit en ton cœur et s’enflamme alentour
En plus humble candeur, offre-toi, là, détente
N’étant que même ardeur qu’un doux réveil enfante
A trop vouloir savoir se perd le goût du rêve
Voire, cette saveur perlant au coin des lèvres
Et puis, ce frais matin qui s’en fout des labeurs
Un doigt sur le festin, l’autre à cueillir des fleurs
Xanadu ? désormais résidence insolvable, et…
D'ABONDANCES AIMABLES
…le voyageur colore un vers inoubliable*
tiniak ©2023 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
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*et le voyageur colore un vers inoubliable
anagramme du premier vers du poème “Voyelles” de Rimbaud
“A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles”
“Voyelles”, à l’envers : elles (s')y voient.
Elles… [s']y voient ce que je viens leur dire, puisque je parle d’elles, qui sont le féminin.
Non, pas du Christ, non - comme l’ont prétendu d’aucuns.
Pas Lui, non. Sauf, si c’était… Elle ?
Si oui, "Bonjour, Christesse !"... (à suivre, absolument, ce lien)