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25 avril 2021

Colèr'Hymne

Colère vibrante, quand enfin ton magma se répand sur les abrupts du sentiment, ton soufre, libéré, n’encombre plus mon souffle.

Onde charnelle au sortir d’une sieste abyssale, voici que ton éveil révèle un nom enfoui entre les draps-fleuves du nid : Ô Val...

La meute des mots fous, lâchée à bout de langue, la bride encore en gorge, c’est bien pour la curie, après le verbe mou.

Et le geste en suspens trouve sa destinée. La maison sous le vent ose alors décoller. Le songe de l’enfant déploie le bouclier à son bras justicier.

Rage aimée, décuplée en autant d’harmonies que peut tenir un chœur, tu chantes maintenant tes orgues de fureur !

Haro et hallali ! Ville prise ! Carnage ! Démembré, tout hommage, et vaine, la pitié ! C’est le sang qu’il faut boire, et à couteaux tirés !

Y a-t-il du divin, de l’ordre ou du génie dans ce puissant débord ? Qu’importe que nenni ! C’est folie ! C’est folie ! C’est la curée de l’Hors...

Maintenant se finit au seuil de No Future; tandis qu’Hier est mort, tout à sa pourriture.

Négoce abscons, l’absolution reste à son étagère, abasourdie. Il pleut du feu et c’est heureux qu’elle soit si humide qu’un crachat sur la lande.

Eh, mère au calme plat ! Attends. Ne t’enfuis pas. Le meilleur à venir te concerne déjà, qui loge dans l’ovale de ton visage pâle…

 

pol21_flowers die

tiniak ©2021 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

 Inspiré par un billet d'Adrienne...
--avec un rappel vers Maïa d'un clic sur la photo--

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Commentaires
A
Tant de souffrances, tant de maux, tant d'angoisses et la révolte qui tourne en boucle depuis toujours.<br /> <br /> Bien sur, je ne saisis pas tous tes mots ; j'en ai l'habitude et ça me fait sourire... Mais j'aime venir te lire Tiniak, même si ça réveille en moi des sentiments parfois troubles et beaucoup d'incompréhension...<br /> <br /> Je crois que je me sens totalement déconnectée de ce que l'on nomme modernité ; les combats des uns, des unes me laissent sans voix ; leurs vies, tourbillon de luttes vaines et douloureuses n'offrent pas ce à quoi j'aspire. Je respecte les uns et les autres mais je me sens si loin du monde ...<br /> <br /> Je n'ai qu'une quête, souvent raillée hélas ....<br /> <br /> Je voudrais la paix, sans artifice, juste la paix pour chacun, chacune, pour celles et ceux qui je le crois se trompent de combat .... Je ne sais pas ce que c'est que le No Future ; je navigue comme vous sur la toile, dans la vie et je sens moi le futur, je sens l'amour et la paix et je me heurte à chaque pas à des incompréhensions, des tristesses, des pleurs, des larmes que je voudrais effacer .... <br /> <br /> Comment conclure ce commentaire ? <br /> <br /> Tant de tristesse, tant de désolation ...Ô que la vie est belle pourtant ...
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C
Cette femme fatale te fut fatale ? 😉<br /> <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Répondre
T
No future, ok. Mais No participe passé, là, on est mal !<br /> <br /> T'as vu comme ils écrivent nos jeunes couillons ?<br /> <br /> J'en pleure des larmes poulpes !!!
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A
en effet, No Future, c'est ce qu'elle a dû penser...
Répondre
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  • Ma poLésie est une aporie animale et smirituelle que je vous offre de caresser, à l'impromptu. D'accord, j'ai la paronomase au bord de l'asyndète, mais je me soigne aux vers ! TANT QUE DURERA LA GUERRE !! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ !
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(manifeste poLétique

Poésie ! Poésie ! Tout naît en poLésie !

...le fleuve débitant sa musique immuable...

...le goûter qui mûrit au fond de mon cartable...

...le livre qui m'oublie et peuple mon chevet...

...la raison vacillant au détour d'un sonnet…

 

poLésie, mon pays, où n'est que poésie !

...la rue qui va son train vers l'Autre, à son endroit...

...la pierre de Caen nue, orangée par le soir...

...le balcon dégarni par un soudain hiver...

...au front de la mairie le trident délétère...

 

Poésie sans parti que d'être bonne amie

...me déflorant, tu m'aimes...

...et t'effeuillant, je sème...

...rien n'est plus indicible…

 

poLétiquement pris de fièvre inassouvie

...je te crie sur mon bras...

...tu t'écris sous mon pas...

...nous sommes l'Un Possible...

 

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