Le Chien, la nuit et mon soupir
"Kuz this is nah wah U think i' is!* "
Le Chien fait mine de dormir
Je sais qu'il veut que je le sorte
(je l'entends à ce qu'il expire
une haleine de feuilles mortes)
Oui, je vais lui ouvrir la porte
...pour ne plus l'y laisser venir
" On y va ? Le Chien, je l'exhorte "
Il se met en frais d'un sourire
La nuit aussi me fait de l'œil
Je la sens prête à me draguer
vers le port et les vieux quartiers
(mais j'en connais trop les écueils)
La lune virgule à son seuil ?
Je me l'imite, à m'en poiler !
D'un regard cyclope, l'effeuille
et m'en garde pour mon carné
Les ombres n'ont plus rien à bruire
qu'en réponse à l'onde qui roule
(fluvial, un murmure s'écoule...)
J'en révoque le souvenir
De l'enfance (qui en déboule
foulant du pied le repentir)
monte, lentement, un soupir
" C'est bon; je peux me la jouer cool "
(Y a rien, là ?)
*"...It's worse!"