parcellaire cosmogonie
à ma lumineuse et merveille-fille, Alice.
Il y eut cet homme, là, devant
si grand et si large d’épaules
que les astres, à tour de rôle
venaient y masquer un tourment
un regret de fastes antiques
ou quelque faiblesse atavique
Il y eut cette femme, avant lui
et la vibration de son chant
faisant des plis sur l’océan
répandit sur terre les bruits
que font, la nuit, des cardinaux
les venteux plis de leurs manteaux
Il y eut ce NOMbre, initial
inanimé, universel
attendant de s’unir à CElle
habitée de son cri primal
avec son âme en mouvement
et qu’il en jaillisse un Titan
Puis il y eut la multitude…
Et puis toi, me tenant la main
pour traversée
tiniak ©2023 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ !