L'Une
"Oh, qu'Une, d'elle même, un beau soir, sût venir
Ne voyant plus que boire à mes lèvres ou mourir"
J.L. >>>
...avec une pensée charnue, pour La Volu !
Le singulier spectacle
de l’intime
dit tant au nombre qu’à l’infime…
‘apostrophe !’
Ultime grain avant la fièvre
en bouche, un doigt de porcelaine
- comme on n’en fait pas mieux à Sèvres !
en main, la faim de la semaine
(passée
à brasser quelques avoinées)
la chair à nu
de tes îlets au sable écru
Nulle promesse, aucun serment
ne nous agitent, cependant…
Et c’est, libres de tout carcan
qu’à l’encontre, nos sentiments
(pour sûrs ?
vaille que vaille l’aventure…)
aiment se joindre
comme, à la nuit, le jour va poindre
Et tu me saisis les îlots
ourlés de vagues par l’essor
d’élans qui me cabrent le dos
quand tu viens tirer sur le mors
(hurlant :
“Ni dieu, ni maître, ni satan !”)
en bouche, un doigt
de pâle ébène au tendre bois
tiniak ©2022 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
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