Le sucre y est
(conjonction de subordinations aux pronoms relatifs)
Qui repeint au plafond ces croûtes oniriques
au changeant camaïeu tirant de l'or à brique ?
J'y réponge mes yeux comme on fait sa toilette
sauf que le quotidien s'est vêtu pour la fête
en passant par le bleu
Que chante ce marin à l'haleine chargée
du sel et des embruns, témoins de l'Atlandide ?
Sa mélodie m'étreint, et le corps et le vide
et je ne souhaite rien qu'y tremper mon entier
comme à langue l'acide
Quoi penser de cet art, immense et surhumain
qui s'exerce partout en subtiles fragrances ?
En ai la gorge en feu et le poumon sanguin
à en perdre le goût pour nos terroirs de France
et de m'en trouver mieux !
Dont acte ! Cette foi, je vais l'entretenir
à ce point que les dieux n'auront rien à redire !
J'irai, caillou en paume et la fleur à l'oreille
au-devant d'un géant à nul autre pareil
tout sucre, l'arrondir
(on m'a nommé David, l'aurez-vous bien noté ?)
Où qu'en soit l'Aujourd'hui dans sa virginité
j'arme son poudrier de mes sens aiguisés !
C'en est jamais fini - je le sais bien, du monde
mais mon sort l'est trop, lui, pour négliger ma ronde
au bord de la nuitée
tiniak ©2022 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ !
inspiré d'une œuvre graphique de Laurence Délis, Vent.
"Et l’autan dans les arbres
semblable à un chant lointain
de vent liquide et de souffle du désert
un écho soudain de vagues et de sable"
...inscrit-elle en exergue à cette composition.
(Je l'aime ! Je l'aime ! Je l'aime !
et ceux qui me connaissent
savent combien, comment..)
Ah, oui ! Et à propos de Steph'...
Quand Mallarmé découvre Baudelaire et Allan Poe.
(oui, oui ! J'en ai bientôt fini)
Ci-desous, soyons sérieux sur ce que dont je quoi je parle, ici.
(pas d'accord avec tout, mais OUI sur l'essentiel :
"le poète est un mineur... qui creuse le secret")
Titine ? C'est pour toi, en premier...
Laura, t'es là ?
(ce qui suit, c'est aussi pour toi qui aime tant René Char)
(pas d'accord avec tout, mais quel témoignage !)
Mais ça, oui !!
"Plus un texte est lisible, moins il est visible [...]
La visibilité d'un texte,
c'est que l'écriture, c'est de petits dessins noir sur blanc [...]
Plus le langage est transparent, plus on est dupe du langage que l'on utilise [...]
Vous êtes obligé de vous poser la question de ce que c'est que l'acte de lire [...] !
Question qu'on ne se pose pas quand on lit un journal
ou même un roman haut de gamme [...];
vous devez acquérir une lecture [non plus scolaire, immédiate, automatique],
une lecture réfléxive"
ajout en ref. "Hérésie artistique : l'art pour tous" S. Mallarmé.
Mon poLème ?
Ah bah, nan !
L'est pas dans cette veine
(oui, sauf dans l'asyndète).