Célestine☆ - T (ce que nocturne en sait)
C'est le port automnal d'une crinière feu
qu'aiment faire danser les doigts du vieil Eole
qui, déjà, s'amusait, dans la cour de l'école
d'inspirer aux gamins un soupir délicieux
Elle va, elle vient avec, en main, son trait
chasseresse du sens, volontaire au tableau
déliant l'existence au pétrin de ses mots
et signant son dessein, sur le sol, à la craie
L'art - et la manie dont... elle en goûte le jeu
comme on fait au rivage, en offrande, un château
courant d'un pays sage à de cinglants brûlots
elle a cet abandon qui embrase les cieux
Elle, c'est Célestine, avec, au bout, les toiles
que l'enfant cœur dessine en y cherchant son jour
son trou dans les nuées, sa place dans l'amour
et peut-être une amie, si chère qu'une étoile
Si chère qu'une étoile insondable et intime...
Telle est son amitié - même, dans la distance !
que sa lyre enchantée chante un rêve sans fin
Qu'importe que de plume ou de craie, le dessin
témoigne que, toujours, il en faut l'appétance !
Ici, je le confesse, avec ma chère emphase
bardée de logorrhées, d'absurdes chorégies
que je suis honoré de la trouver, ici
picorant ma bassesse ou ma sublime extase
Nul brasero ne sait contenir son ardeur
à réagir au temps - perdu pour le plaisir
que c'est de se gaver de convenus sourires
quand il suffit, pourtant, d'aspirer une fleur
Elle, c'est Célestine, avec, au bout, l'étoile
que l'enfant cœur dessine en y cherchant son jour
son trou dans les nuées, sa place dans l'amour
et peut-être une amie, si chère qu'une toile
-
Tu vois de qui je parle ?
tiniak ©2022 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
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