Dieu possible ment ?
Blasphème ? À voir...
Déités, la messe est dite, eh !
Aux ciels, que des nuées
dépourvues d’habitat
dénuées d’agrégats
et nos rêves soupirent
- oh, là là ! aïe ! aïe ! aïe !
se laissant aboucher par de vains soupirails
Il faudrait inventer (à nouveau ?) ce pinceau
qui reformait les nues sur un vaste panneau
avec cette alchimie de subtils camaïeux
où l’âme reconnaît ses plus intimes feux
Eh oui, mais c’est foutu !
pour l’âme, pour l’esprit, pour l’humble mise à nu
qui cherchent leurs effets au ventre des nuages
devant se résigner aux urées de l’orage
Un espoir, cependant, frémit au crépuscule
dont l’horizon étend sa courbe de virgule
Là, juste à sa frontière
(au mensonge naissant), serpente l’éphémère
tiniak ©2022 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK