Antigone (mise à jour)
"Mon Moi, c'est Galathée aveuglant Pymalion"
Jules Laforgue
(tenez bon, ça va bien s' passer)
Pauvre Antigone...
Encore une ode
acrimonieuse à l'antipode
sous couvert de génuflexions
se commet en compromissions
- et chaque soir !
dans les boudoirs
acquis par anticipation
au prix du beurre
Zénith en berne
Ô belle Ismène
c'en est fini des fiançailles
avec ta chair tant convoitée
quand rien ne sourd des robinets
(à quelque train que finance aille)
aucun matin
n'est plus certain
(comme du prochain, l'an passé)
de nul bonheur
Ainsi les vices
de Polynice
ont gagné leur droit de cité
maximes aux fronts des palais
autorisant tous les négoces
armant tant le poing que le gosse
sans coup férir
et sans souffrir
ni justice, ni liberté
autres que leurres
Si seulement
par les grands vents
je pouvais aller et m'en foutre
que pèse à mon œil une poutre
mais j'ai l'âme trop solidaire
des poussières dans l'atmosphère
bêtes de somme
- eh ! que nous sommes...
pour ceux qui savent passer outre
notre malheur
Hippolyté
dont je suis né
certain vendredi du mois d'août
et m'aide à chevaucher mes doutes
joue-moi ton accord de neuvième
que je délivre un franc "je t'aime"
humanitaire
et débonnaire
à mes pairs gouttant sous la voûte
leurs cents de sueur
tiniak ©2022 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Deux mille ? Vains dieux !!
(Très franchement ? Pas top, le générique graphique,
mais quelle voix ! Quel hymne !)