Divorce... / "Vorce !"
Serions-nous donc si durs que femme nous est douce ?
Quand nous levons le pouce, elle travaille encore.
Oh, pas à son métier, mais pour gérer le sort
et cet autre invité qui se la coule et glousse.
Elle y va. Nous vaquons,
et rentrons pour manger notre plat préféré
- qui sent pas le charbon, mais sa tendre poignée.
Rêveries d’oreiller devant la fade glace
nous nous grattons la farce, aussi le trou du cul
songeant à quelque garce à la souple vertu.
Rendus au petit-déj’, on échange un soupir…
car le jour à venir, nous incombe, bien sûr
pauvre et sans aventure
Elle nous dit : “Vas-y ! A ce soir, mon chéri.”
Merde ! Est-ce vraiment la vie que nous voulions ?
Nous, indéfectibles gamins, lâches, couillons ?!?
Elle se tient devant la porte
Très éternelle, en quelque sorte
Nous, allons glaner les deniers qu’On nous octroie
pas pour ce que nous valons, par foi !
“Tu t’en vas ? Mais Tu t’en vas t'où ?”
(pas pour qui, pourquoi, mais juste “où ?”)
Parce que c'est pas pour ça que, moi, je suis parti, mes chéries.
tiniak ©2021 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
... mes filles !...