rouge heurt !
Lune vaquait, en moire et blancs
floquer de nubiles frimousses
Tu l'invoquais, la nuque rousse
pour ton amour... pour cet enfant...
Mise à nue devant peu d'étoiles
ronflait, piété, la lune étale
Douarnenez ressemblait au Nil
La nuit, à ce linge mité ?
Et ton cœur m'aura oublié
avec les miens, dans le chenil
Car tu es cette mère en pleurs
le poing fermé sur cette fleur
La même ! brillant, tel un scud
vers un bureau d'études, cher !
D'où, coquelicot éphémère...
D'où sais-tu que tu es sa sœur ?
Avec son deuil pour habitude ?
tiniak ©2021 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Illustration d'en-tête : Célestine Troussecotte, La croix du sud.
Réponse de l'Intéressée...
Le vent discret souffle en chandelle
sur les embruns qui peignent l'eau
De fleurs salées, d'écume belle
et de varech embobiné
Le temps me prend comme un étau
glissant sur ma peau passagère
et les bateaux pleurent les veaux
qui perdent le goût de la mer
Et je suis là, nue et labile
penchant comme un roseau au vent
Au vent discret qui m'ensorcelle
Depuis que tu es parti. Quand ?
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Célestine T
Bon... du coup...
"... a place where she could wash.. and wash..."