Une carte après l’autre, un château se défait de ses lourds attributs, pour une main d’atouts... Adieu murailles crues, chausse-trappes z’et douves ! Viens-t’en, L’Envahisseur, m’assiéger, s’il-te-plaît…
Je vais te recevoir comme il se doit, ici (mon ventre est une femme au songe inassouvi)
Pleure, là-haut, piano, ta souffrance contrainte sous la paume courbée d’une fille sans joie lisant ta partition sans connaître sa loi arrachant au parquet une vénale plainte
Miserons- nous la quinte ou la paire de rois ? Puisqu’il faut s’escaper, gageons sur ce brelan...
Marseilles sommeillant toujours sur son estran viens-t’en, L’Envahisseur, renchérir de ta foi... Sens-tu venir le vent descendu des Carpathes souffler ta déchéance, attendu jeu de Sparte ?
Ai la fronde alourdie d’un caillou du chemin qui m’a mené ici, devant ta certitude et tenir, dans ton ombre - par ma seule attidude l’affront que je formais, désormais mon destin
Pleutres sont tes valets; tes rênes ? sans mâchoires... Il va bientôt pleuvoir sur tes pauvres murailles une charge incongrue, surgie de mes entrailles livrant, d’une chanson, l’ombre de mienne histoire
Ma poLésie est une aporie animale et smirituelle que je vous offre de caresser, à l'impromptu. D'accord, j'ai la paronomase au bord de l'asyndète, mais je me soigne aux vers !
TANT QUE DURERA LA GUERRE !!
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