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17 janvier 2021

Adieu, Le Chien...

Car il faut bien rentrer Le Chien
(sans lui dire qu'on va l'abattre)
reste à lui essuyer l'épate
et lui faire un soupir en coin

Hypothèse en question future :
Devant à sa fidélité
bon nombre de rues arpentées
l'âme sombre et le pied pas sûr
conclure, par exequatur
l'aventure, est-ce lâcheté ?

Il m'aura longtemps baladé
par les vieux quartiers, sur le port
parmi des gens au regard mort
et, oui, près du fleuve, bien sûr
où Dame Lune a pu tremper
son front bardé de vergetures

Et quoi ? Vais-je me satisfaire
le Petit Jésus sur ces feuilles
partant qu'elles portent le deuil
d'un été promis à l'hiver ?

Non, triste automne ! va plus loin...
ai ce Chien bourru à occire
(sans avouer tout son empire
sur mon verbe incongru, au moins...)

Non vraiment, ce n'est pas la peine
de me servir ta triste antienne
Mademoiselle-du-premier
dix doigts gauches sur ton clavier !

Encore un pas d'un mètre au plus
et nous voici rendu chez moi
il me regarde, de guingois
je me lui dis : "...je n'en peux plus..."

pin_tiniak-draw1

"Du reste, ça, je m'en doutais... me glousse-t-il.
E
h, vas-y ! Lâche-moi, j'aurai à faire en ville
."

Voyez-vous l'ironie, comme elle colle aux basques ?

Il s'est affranchi ou c'est moi ?

Et j'ai cette porte à rouvrir... Bouche bée !

tiniak ©2021 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

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Commentaires
E
Un beau texte triste mais j'aime beaucoup passe une bonne journée Evy
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  • Ma poLésie est une aporie animale et smirituelle que je vous offre de caresser, à l'impromptu. D'accord, j'ai la paronomase au bord de l'asyndète, mais je me soigne aux vers ! TANT QUE DURERA LA GUERRE !! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ !
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pin_tiniak-draw1

  

(manifeste poLétique

Poésie ! Poésie ! Tout naît en poLésie !

...le fleuve débitant sa musique immuable...

...le goûter qui mûrit au fond de mon cartable...

...le livre qui m'oublie et peuple mon chevet...

...la raison vacillant au détour d'un sonnet…

 

poLésie, mon pays, où n'est que poésie !

...la rue qui va son train vers l'Autre, à son endroit...

...la pierre de Caen nue, orangée par le soir...

...le balcon dégarni par un soudain hiver...

...au front de la mairie le trident délétère...

 

Poésie sans parti que d'être bonne amie

...me déflorant, tu m'aimes...

...et t'effeuillant, je sème...

...rien n'est plus indicible…

 

poLétiquement pris de fièvre inassouvie

...je te crie sur mon bras...

...tu t'écris sous mon pas...

...nous sommes l'Un Possible...

 

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