nīcā
La nuit m'a touché à l'épaule, au p'tit matin
Je venais de ranger mon Chien
dans ce qui lui tient lieu de niche
entre mes doigts, une cibiche - et... mon destin ?
Quiconque, à cette heure, bossa - ou, pis que pendre !
s'en remettait à Sa Cassandre
(nulle Nova sur son fétiche)
et maudit les moucherons frits sur sa calandre
J'écoutais un récent Nobel (d'harmonie) - cas
fredonnant sur mon formica
de nasillards brûlots - fortiche !
à me réconcilier avec les USA...
Pauvre ! C'est dire...
comment l'attention, la mémoire
le rêve avec, au bout, l'espoir
mettent à l'épreuve le pire
Le Bush n'a ni père, ni fils ! Il nous voit, là...
A l'heure de rentrer nos chiens
auprès du regret de nos biches
- le cœur en cendre !
- l'âme criant trois fois : nīcā !
- le nez dans l’Œuf originel
avec en mire une aube aplanie sous le ciel
Piètre triomphe !
Et Berthelot de me sonner pour une conf... !!
tiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Illustration : Détail "orphique" d'un Dali (1943);
Statue géopolitique "Enfant regardant la Naissance du Nouvel Homme".